Un moteur de 35 kW ne correspond pas toujours à la puissance d’origine d’une moto homologuée pour le permis A2. Certaines machines dépassent cette limite mais peuvent être bridées, alors que d’autres modèles sont conçus directement pour respecter le seuil légal. Les critères d’homologation ne tiennent pas uniquement à la puissance maximale, mais aussi au rapport poids/puissance et à la possibilité de débridage.
Le marché affiche des différences notables entre les constructeurs, la disponibilité de modèles et les démarches administratives. Les choix techniques et les conditions de modification varient selon l’année de mise en circulation du deux-roues et le type de permis détenu.
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Plan de l'article
Permis A2 et motos 35 kW : ce que ça change concrètement
L’instauration du permis A2 a bouleversé le paysage de la moto pour les jeunes conducteurs. Désormais, il faut composer avec une limite : impossible de grimper sur une machine qui excède 35 kW (47,5 chevaux). Cette réglementation ne s’arrête pas là, puisqu’elle impose également un rapport puissance/poids maximal de 0,2 kW/kg. Résultat : le choix se concentre sur une nouvelle génération de motos dites “puissance intermédiaire”. Le marché propose une belle variété de modèles, mais tous ne racontent pas la même histoire sur la route.
La puissance bridée change la donne. Certaines motos sortent d’usine pile à la limite, d’autres sont l’aboutissement d’un bridage plus ou moins abouti selon les marques. Ce détail technique influence le comportement et le plaisir au guidon, il mérite donc toute votre attention. Pour les jeunes motards, voici à quoi s’attendre :
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- Deux ans obligatoires au guidon d’une moto 35 kW avant d’envisager la catégorie supérieure grâce à la formation complémentaire A2 (passerelle vers le permis A)
- Un marché dynamique, dominé par les roadsters, trails et sportives de puissance limitée
- Un apprentissage progressif : gestion de la puissance, adaptation au gabarit, et anticipation sur route deviennent la norme
Les constructeurs ont clairement investi ce créneau, alignant chaque année de nouveaux modèles calibrés pour l’A2. Kawasaki Z400, Yamaha MT-07, Honda CB500, BMW G310R : la sélection s’étoffe sans relâche. Ces motos permettent d’acquérir les bons réflexes et une expérience solide, loin des excès de puissance inutiles. La puissance maximale en chevaux ne fait plus la loi ; la polyvalence et la facilité d’utilisation prennent le dessus, guidant les conducteurs vers une progression maîtrisée, étape par étape.
35 kW : pourquoi cette puissance séduit autant les nouveaux motards ?
La moto garde un pouvoir d’attraction intact chez les jeunes conducteurs, et la catégorie 35 kW s’impose comme un choix stratégique. Pas question ici de faire l’impasse sur le plaisir : cette puissance, à la fois accessible et rassurante, offre un équilibre rare entre dynamisme, sécurité et montée en compétence. Avec 47,5 chevaux sous la main, on a de quoi se faufiler, doubler sereinement, et goûter à de belles accélérations, sans risquer la perte de contrôle.
La maniabilité de ces motos, souvent plus légères que les grosses cylindrées, simplifie la vie urbaine. Sur routes sinueuses, leur agilité et leur châssis réactif encouragent à peaufiner sa technique de conduite. Ce niveau de puissance ouvre la porte à une vraie polyvalence : l’autoroute ne fait pas peur, la départementale devient un terrain de jeu, et le quotidien se déroule sans surcoût à la pompe.
L’offre ne manque pas de diversité. Pour le pilote urbain, l’aventurier, l’amateur de lignes sportives ou de balades tranquilles, chaque segment affiche des modèles adaptés. Roadsters, trails, customs, sportives : il y en a pour tous les goûts et tous les gabarits. Ce segment mise aussi sur la sécurité, avec une dotation technologique de plus en plus poussée : ABS, assistances électroniques, freinage optimisé. La 35 kW a cessé d’être une simple étape, elle devient un choix que l’on revendique, où l’envie de rouler rime avec prudence et plaisir maîtrisé.
Bridage, modèles compatibles et astuces pour bien choisir
Le bridage reste la première porte d’entrée pour rendre une moto compatible permis A2. Les constructeurs proposent des kits officiels, installés en concession, qui plafonnent la puissance à 35 kW. Certains modèles sont directement conçus ainsi, d’autres sont adaptés à partir de versions plus puissantes. Il faut absolument vérifier la mention adéquate sur la carte grise (case P.2) et exiger le certificat de bridage lors de l’achat, que ce soit en neuf ou en occasion.
Voici les principaux styles de motos compatibles, pour vous aider à cibler votre recherche :
- Roadster
- Trail
- Custom
- Sportive
- Scrambler
Les références ne manquent pas : Honda CMX Rebel, Yamaha MT-07, Kawasaki Z650, BMW G310 R, Royal Enfield Interceptor, Ducati Scrambler… Chaque modèle a son caractère, avec des moteurs monocylindres nerveux ou des bicylindres plus doux.
Pour affiner le choix, il faut regarder de près la hauteur de selle, le poids et la position du guidon. Ces paramètres comptent pour installer la confiance, surtout quand l’expérience manque. Du côté de l’occasion, la prudence s’impose : une moto déjà homologuée A2 et un carnet d’entretien sans zones d’ombre restent les meilleurs atouts.
Les budgets varient : la Mash Five Hundred se veut accessible, alors que la Ducati Scrambler Nightshift joue dans une autre catégorie. Ajoutez à cela la facilité de revente, la présence d’un réseau solide et la rapidité d’accès aux pièces détachées : autant d’arguments à soupeser. Les grands constructeurs multiplient les options pour s’adapter à chaque profil, chaque usage.
Questions fréquentes et conseils pour rouler serein avec une moto A2
Assurance, réglementation et sécurité : ce qu’il faut vérifier
Avant de prendre la route, il faut se pencher sur plusieurs points clés : assurance, conformité légale et équipements de sécurité.
- Assurance moto : la question fait toujours débat. Faut-il choisir une formule tous risques ? Les assureurs spécialisés comme Matmut ou April Moto proposent des offres adaptées aux jeunes conducteurs et aux motos à puissance bridée. Prenez le temps de comparer les garanties : vol, assistance, et prise en charge de l’équipement pilote font souvent la différence.
- Réglementation : la loi française ne tolère aucun écart : le bridage à 35 kW est obligatoire, et le rapport puissance/poids doit rester sous 0,2 kW/kg. Contrôlez la conformité sur la carte grise, rubrique P.2. Oublier ce document lors d’un contrôle routier peut signifier immobilisation immédiate du deux-roues.
- Sécurité : la quasi-totalité des motos A2 récentes embarquent ABS, parfois antipatinage ou modes de conduite. L’ABS réduit considérablement les risques lors de freinages appuyés, surtout sous la pluie. Les équipements homologués (blouson, gants, bottes, dorsale) restent incontournables pour minimiser les conséquences d’une chute.
Pour progresser, la formation complémentaire A2 est un vrai atout. Quelques heures de pratique avec un formateur permettent de maîtriser la moto 35 kW : gestion de la puissance, trajectoires, anticipation en circulation. Certaines écoles de conduite, partenaires d’assureurs, proposent des tarifs attractifs pour ces formations.
Choisissez une moto à l’entretien limpide, appuyez-vous sur un réseau de concessionnaires réactif et privilégiez la disponibilité des pièces. Tester plusieurs modèles reste le meilleur moyen de trouver la moto A2 qui vous correspond, que ce soit pour la ville ou les virées sur routes secondaires.
S’aligner sur une 35 kW, c’est ouvrir la porte à des sensations nouvelles, à une expérience de conduite formatrice et à une liberté maîtrisée. Le reste, c’est à la route de l’écrire, virage après virage.
